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Rejetant les expressions vagues de « destin », de « génération », d'« instinct » ou de « dialectique », Isidore Isou fonde sur la jeunesse l'idée d'une économie dynamique, libérée des systèmes politiques classiques. « Nous appelons Jeune, quel que soit son âge, tout individu qui ne coïncide pas encore avec sa fonction, qui s'agite et lutte pour [...] arriver à une autre situation et à un autre genre de travail dans le circuit économique, car il méprise et hait le rôle que lui offre le marché existant. » Rédigés entre 1950 et 1966, ces manifestes, qui annonçaient la plupart des revendications dont se sont nourris les événements de 1968 dans de nombreux pays, gardent, 50 ans plus tard, un réel intérêt politique.
« Si la jeunesse ne se sauve pas, elle perdra le monde. »