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Wanda Dybilas a foi en la Vie, en la résurrection et en la joie. Malgré les ruines, les destructions et les tortures, la vie, toujours, triomphe : « Espoir, espoir, espoir éternel... ». Il faut : « vivre, construire en songeant à demain... vivre, vivre, vivre et agir car, même au sein des ruines, la joie doit refleurir. » De cet élan de vie, de cette fureur de vivre, elle a su tirer des accents d'une beauté émouvante, qui l'apparentent aux plus grands, pour composer le poème à Varsovie sur lequel s'ouvre ce recueil, sauvée de l'anéantissement par le vou ardent de ses enfants et de ses pierres : « Car Varsovie-Cimetière - Doit rester au rang des vivants. - L'âpre sort, l'âpre combat - Voulaient te raser tout entière - « Mais tu vivras ! Varsovie, tu vivras ! - Criaient tes enfants et tes pierres. »