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Il a 30 ans. Il aime des garçons ; Samy, à moitié voyou ; Jamel, fils de l'Islam et de Coca-Cola. Et les corps anonymes qui s'emparent de lui dans les rites pervers des nuits fauves. Il aime des filles de passage. Et Laura. Il veut tout. Ou peut-être rien.
Il est séropositif. Lâcheté ou panique, il ne l'a pas dit à Laura, la première fois qu'ils ont fait l'amour. Il l'a peut-être contaminée. Elle a 17 ans.
Elle l'aime, sans mesure, jusqu'à la folie, usant de tout pour ne pas le perdre : prières, violences, mensonges, chantages.
Ils se prennent et se déprennent dans un rythme serré de clip où les rues basculent devant les motos, où la caméra vidéo filme les ombres et les lumières de la ville, où le répondeur téléphonique hache les mots de la passion. Avec, soudain, de lentes plages de mémoire - celles de l'adolescence, du sang arabe, de lieux solaires.
Alors un nouvel ordre s'établit : menacé de mort, il naît au monde qui l'entoure, à l'amour fou de ce qui est. Il est vivant.
Le film Les nuits fauves, dont Cyril Collard a assumé l'adaptation, la réalisation et la musique, où il joue le rôle vedette aux côtés de la jeune Romane Bohringer, est devenu un « film-culte ».
ça pue (le fauve)
L'auteur est mort du sida, on le sait. L'auteur a été assistant de Mocky, on le sait. L'auteur a réalisé les nuits, on le sait, il était homo et porté sur le sexe, on le sait.
Je me suis toujours posé la question s'il était l'un des purs produits de la génération dite sida ou alors si ce mec avait du talent. J'ai d'abord lu "condamné amour" et faut dire que les scènes de cul du bouquin étaient innombrables et ça m'avait donc un peu excité... de plus une scène de baise se passait sur le campus de l'unif de Lille, campus que je connais légérement. Donc j'ai tenté les nuits (le bouquin, bien sûr!) et je ne l'ai pas regretté. C'est plus qu'un bouquin sur le sida et la baise car quelque part, c'est un peu un livre d'amour et d'amitié (avec le jeune qui se drogue) mais quand même, faut que les âmes sensibles s'abstiennent, car les scènes érotiques sont légion, et s'il fallait compter le nombre de faits criminels dans ce bouquin, il faudrait passer une licence en droit.
J'espère que ma critique particulière vous fera lire les scènes de Laura et des autres. Et ne faites pas coller les pages en pratiquant l'onanisme (je rigole, hé censurez pas) sur ce bouquin. Non non je l'ai pas pratiqué.