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Texte original intégral accompagné d'une préface, d'une biographie et d'une étude sur l'oeuvre érotique de Guillaume Apollinaire. Plus fort que le marquis de Sade, c'est ainsi qu'un critique célèbre a jugé Les Onze Mille Verges. On n'a rien écrit de plus effrayant que l'orgie en sleeping-car, terminée par un double assassinat. Rien de plus touchant que l'épisode de la Japonaise Kilyému dont l'amant, tapette avérée, meurt empalé comme il a vécu.
Il y a des scènes de vampirisme sans précédents dont l'auteur principal est une infirmière de la Croix-Rouge qui, goule insatiable, viole les morts et les blessés. Les beuglants et les bordels de Port-Arthur laissent rougeoyer dans ce livre les flammes obscènes de leurs lanternes. Les scènes de pédérastie, de saphisme, de nécrophilie, de scatomanie, de flagellation, de bestialité se mêlent de la façon la plus harmonieuse.
Sadiques ou masochistes, les personnages des Onze Mille Verges appartiennent désormais à la littérature.