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En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu'une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l'amour de siècle en siècle ?En quatre périodes qui sont autant de Chine différentes, Shan Sa conte l'épopée de ces âmes errantes. D'un Pékin bruissant dans les songes et la poussière aux silences de la Cité interdite, de l'ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu'arrose le sang des gardes rouges, Shan Sa met en scène la passion : deux êtres qui se cherchent et se perdent.
Tout les sépare. Toutes les tragédies d'un peuple ancien. Dans ce tumulte, il faudrait un miracle pour les réunir... Roman d'amour ? Oui. Mais ce roman lyrique est aussi une traversée de la Chine éternelle. On y croise fantômes et guerriers. Femmes aux pieds bandés. Hommes qui chassent le faucon à l'épaule. Procès politiques et banderoles qui brûlent. Pagodes oubliées dans une forêt de gratte-ciel.
C'est une fable qui a parfois le goût du thé amer.
Les quatre vies du saule
Ce roman s'articule autour du thème de la vie antérieure et du saule pleureur qui symbolise la mort et le renaissance. A travers quatre récits, l'auteur conte la quête éternelle de deux êtres qui se cherchent et se perdent.
C'est également une plongée dans l'histoire de la Chine du XV siècle à la chute de l'empire Mandchoue, de l'avènement de la Révolution culturelle à la rétrocession de Hong Kong. Des courtisans évoluant dans la Cité interdite à l'effervescence de Pékin, les différents visages de la Chine se dessinent au fil des siècles.