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« Les racines perdues » c'est la peinture d'une « quotidienneté », un camaïeu bourgeois sur lequel une vraie femme, Françoise, pose son regard. Ni Emma Bovary, ni féministe, l'héroïne est à la fois fragile et rêveuse, conséquence d'une enfance sans joie - « les orphelins sont élevés pour se préserver » - et d'une vie de femme ratée qui cherche à se connaître et à se reconnaître, dans son temps et dans sa peau.
C'est aussi et surtout la lutte sourde, inlassable, qu'elle mènera pour s'enraciner dans le terreau de son enfance et conserver, envers et contre tous, cette 1 maison des Cévennes où elle a grandi, souffert, aimé, jusqu'au jour où inéluctablement s'accomplira sa destinée.