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Dans un futur proche, les êtres humains ont été réduits au statut de « masse ». En ce monde désormais écologiste, obnubilé par l'idée de sauver la planète au prix de l'humain, le chiffre est omniscient et omnipotent. Or, une civilisation fondée sur le nombre diffère dans son approche humaine de celle fondée sur la lettre. Un changement majeur s'est donc produit.À Bruxelles, où se déroule cette histoire, la population est contrôlée en permanence, régulièrement confinée et masquée.
Le masque, en apparence si ordinaire, n'est pourtant rien d'autre qu'un renoncement à l'humanité dont le visage est l'image même. La population se comporte de façon homogène et tout à fait prévisible. Les sirènes de confinement pérennisent cette habitude. C'est là, leur raison d'être. Mais certains récalcitrants s'opposent à l'Ordre vert dictatorial de celui que l'on surnomme ironiquement, Sa Vertitude.À PROPOS DE L'AUTEURDe nationalité belge et ancien officier commando-parachutiste, expert en sécurité des biens et des personnes en activité en République Démocratique du Congo, Philippe Nicolas pose un oil critique et désillusionné sur le monde contemporain et avec lequel il ne se sent plus du tout en phase.
Avec Les sirènes de confinement, il nous livre une vision pessimiste sur l'avenir de notre société au sein de laquelle, rapidement, le chiffre remplace la lettre : un changement civilisationnel majeur lourd de conséquences.