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De retour dans le Limousin, Maxime est hanté par son passé, tandis que son rival de toujours est retrouvé assassiné... Pour re?gler la succession de sa me`re, Maxime rentre aux Liades, en Limousin, apre`s de longues anne?es passe?es a` l'e?tranger. Tre`s vite, son passe? le rattrape entre le remords d'avoir laisse? sa me`re mourir dans la solitude, les souvenirs d'un amour douloureux,... Comble de tout cela, il apprend que son rival, Jean-Marc Bourdier, est devenu de?pute?-maire, ce me^me homme pour qui Solange l'a quitte?.
Peu de temps plus tard, le maire Bourdier est retrouve? assassine? dans des circonstances douteuses. Ce meurtre bouleverse les plans de Maxime qui se retrouve implique? dans une affaire myste?rieuse ou` il devra comprendre les jeux d'interactions entre politique et financier pour de?couvrir la ve?rite?. Entre intrigue policie`re et peinture de moeurs, Jean-Pierre Bonnet re?ussit a` faire durer le suspens jusqu'a` la dernie`re phrase.
Suivez Maxime le long d'une enquête mystérieuse, tissée de jeux politiques et financiers, dans ce roman policier à l'issue surprenante. EXTRAITUn tailleur gris, uniforme de veuve sans doute, accentuait l'impression de tristesse qui émanait d'elle. Regrettait-elle Bourdier ? N'y tenant plus, il le lui demanda :« Mais non, idiot, pas du tout ! Mais je me fais du souci pour la petite. Mes beaux-parents cherchent à me faire des ennuis, pour la succession : ils voudraient que tout soit mis directement au nom d'Anne !- C'est gênant ?- Je m'en moque bien.
Ce qui est moins drôle, c'est qu'ils veulent me mettre sous tutelle ! Tu te rends compte, obligée de leur rendre des comptes sur l'éducation de ma fille ! Il n'en est pas question. Je veux rester sa mère avec tous mes droits. Qu'ils reprennent la maison, je m'en moque, mais je ne veux pas qu'ils me contestent ma fille, je me battrai ! »Elle s'était enflammée et si son regard avait pu lancer des éclairs, Maxime en aurait été aveuglé.
Il comprenait sa colère, mais, hélas, l'attitude du vieux pharmacien ne l'étonnait guère : égoïsme et esprit de caste réglaient sa vie. Pour lui, Solange resterait toujours la parvenue ayant débauché le beau parti ! Jamais, lui et son épouse, ils ne s'étaient mêlés aux petites gens de ces campagnes. Ce qui ne les empêchait nullement d'en accepter l'argent. Mais les patients n'avaient guère le choix : une seule pharmacie, pas de concurrence !« Mais, qu'en pense ton père ?- Mais papa est mort.
depuis dix ans ! »Maxime s'en mordit les lèvres : quelle bourde ! Il n'ignorait rien de l'affection de Solange pour son père qui l'avait élevée seul, sa mère ayant disparu prématurément d'un cancer. Sa mère avait dû le lui écrire, mais à l'époque il ne recevait pas toujours ses courriers : cette lettre devait croupir dans un quelconque hôtel du Niger ou du Mali.« J'en suis désolé. La lettre me l'annonçant a dû s'égarer », balbutia-t-il.
Les yeux de Solange se mouillèrent. Elle se reprit et raconta brièvement les circonstances de la mort de son vénéré père. Après s'être sorti victorieusement d'une opération du cour, un banal accident de voiture l'avait emporté. Solange avait besoin de parler. Déjà avec Louis, elle s'était libérée de quelques-uns de ses secrets, mais n'avait pas osé lui raconter les tourments de sa belle-famille. Avec Maxime, dont elle pressentait la force, elle se livra enfin.À PROPOS DE L'AUTEURJean-Pierre Bonnet partage sa vie entre la Charente-Maritime et le Limousin dont il est originaire.
Ses ouvrages exploitent deux veines : l'intrigue policière et le roman de terroir. Son dernier roman La Loi des Humbles a obtenu le prix régional Panazol 2011.