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La peinture est une opération de passage. Elle assure la circulation des affects, le passage de l'affect à l'affect. De cette circulation, le texte matissien occulte les traces, ne laissant affleurer que celles, abruptes, d'un mouvement. Une fois posée la nécessité du passage, s'impose celle d'une procédure qui permettra au peintre d'en baliser le parcours, d'en régulariser le cours, de tirer part d'un procès qui, de par sa nature même, éludera toujours celui qui en est à la fois le siège et l'agent.