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J'ai lu Par la sueur de mon suaire d'Esther Doko et ai trouvé en elle une poétesse d'une grande délicatesse et d'une grande sensibilité. Daté Atavito Barnabé Akayi a surtout insisté sur la détermination psychanalytique. Mais plus que le ressort, c'est surtout ce qui affleure du soubassement originel qui m'intéresse. Et j'y lis un lyrisme qui sourd aisément et « natupéniblement » (sueur), un accouchement sans douleurs (pardonne cette audace à quelqu'un qui n'a jamais accouché, mais qui se doute qu'il n'existe vraiment pas d'« accouchement sans douleurs », expression que je soupçonne fort d'origine mâle! « xy ») de l'expression amoureuse, du besoin plus de donner que de recevoir qui apparaît dans la significative, et néanmoins trompeuse interrogation : « où cueille-t-on l'amour? ».
Preuve que l'arbre d'amour n'a pas encore germé, ni pour elle, ni même pour sa compagne et plus ou moins alter ego : l'Afrique.