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Journal intime et enflammé "Miniatures" est un livre de feu. Dans ce qu'il appelait au quotidien ses « carnets noirs », Gilles Leclerc se livre tout entier : on y découvre la pensée en mouvement d'un écrivain. De la réflexion sur le corps à celle sur l'âme, en passant par la critique sociale virulente et l'introspection fiévreuse, il expose son intelligence curieuse, son âme angoissée et sa lucidité incisive, voire caustique.
Ces textes rédigés entre 1954 et 1956, en plus de livrer un portrait sévère mais riche
d'une époque tourmentée du Québec, présentent une réflexion intéressante sur l'écriture, l'art, la religion au Québec
et de nombreux autres sujets qui sont toujours d'actualité.
Préfacé par André Major, Miniatures - titre que l'auteur avait suggéré lui-même pour ses carnets - est le premier d'une série de trois livres qui embrassera les dix-sept carnets qu'a légués l'auteur qui écrivait avant tout non pas « pour être beau, faire beau, mais pour être compris ».