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Deux cadavres sont découverts sur le sol de la Poivrière, un café malfamé. À leurs côtés reposent des pistolets, des poignards et du poison. Pour le chef de la Sûreté Gévrol, il ne s'agit que d'un règlement de comptes entre malfrats. Mais un jeune agent nommé Lecoq flaire un mystère bien plus sombre. Monsieur Lecoq est un adepte d'une toute nouvelle méthode « inductive » qui permet de reconstituer les faits d'après les indices.
À partir de simples traces dans la neige, il remonte peu à peu aux origines du meurtre, vers le théâtre d'un complot entre deux familles...
Monsieur Lecoq est le personnage iconique d'Émile Gaboriau, le père du roman policier, et très certainement son plus grand chef-d'ouvre. Il inspirera Conan Doyle pour la création de Sherlock Holmes.
Intelligent, tenace et psychologue, Monsieur Lecoq est un enquêteur de la police parisienne à la méthode inductive : il remonte les indices jusqu'à l'origine des crimes.
Féru de science et adepte des déguisements, ses techniques d'investigations révolutionnent les habitudes policières.
Apparu pour la première fois dans « L'Affaire Lerouge », Monsieur Lecoq est l'inspecteur hors-pair de cinq romans : « L'Affaire Lerouge », « Le Crime d'Orcival », « Le Dossier n. 113 », « Les Esclaves de Paris » et « Monsieur Lecoq ».
Mais Lecoq est avant tout l'un des personnages fondateur de la littérature policière, et inspirera les plus grands écrivains du genre, tels que Agatha Christie et Conan Doyle.
Emile Gaboriau (1832-1873) est le père du roman policier.
Dans sa jeunesse, il n'a que faire de ses études et préfère se consacrer à l'écriture. Il exerce de nombreux métiers (clerc d'avoué, hussard en Afrique, chef d'écurie...) pour gagner sa vie, et finit enfin par devenir chroniqueur. Le journalisme le passionne. Il s'inspire des faits divers, et il publie « L'affaire Lerouge » en 1866 qui connaît un succès retentissant. C'est dans ce roman policier qu'apparaît pour la première fois le célèbre commissaire Lecoq.
Le personnage, adapté au cinéma, est aussi source d'inspiration pour Conan Doyle avec Sherlock Holmes. Après cette réussite, Emile Gaboriau travaillera comme feuilletoniste au Petit Journal, et sera la figure de proue de tout un mouvement.