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Mystères autour d'une expédition scientifique aux îles Kerguelen Durant les grandes grèves de 1995, une biologiste se rend aux îles Kerguelen pour y étudier l'impact du réchauffement climatique. En plus de l'isolement géographique, renforcé par l'ampleur du mouvement social en métropole, elle y découvre un espace façonné par la littérature et fait la rencontre d'un technicien, maillon de la chaîne du renseignement.
Au même moment, la mise au point d'un satellite espion, ainsi que la soudaine reprise des essais nucléaires français dans le Pacifique seraient-ils de simples coïncidences, ou bien les éléments épars d'un secret plus vaste, véritable chambre d'échos pour les fantômes de la Guerre froide? ?Mêlant tout à la fois réalité scientifique, récit d'exploration et conte fantastique, Mikaël Hirsch renoue ici avec le roman d'aventures maritimes, dont les maîtres incontestés furent Edgar Allan Poe et Jules Verne.
Un thriller comme on les aime : aventure, suspense, secrets, histoires d'amour, intrigues politiques, tout y estCE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - "Sa grande prouesse est de réussir à faire d'une idylle entre deux personnes qui n'auraient jamais dû se rencontrer, un roman original et captivant." (Yves Mabon)- "Toujours aussi élégant dans son écriture, Mikaël Hirsch s'intéresse à une mission scientifique sur une île des Kerguelen.
Ce territoire français d'outre-mer est dépeint dans une langue précise, raffinée jusqu'au moindre caillou." (Notes bibliographiques)A PROPOS DE L'AUTEUR Mikaël Hirsch est un écrivain français, né à Paris en 1973. Deux de ses romans, Le Réprouvé (L'Éditeur, 2010) et Avec les hommes (éditions Intervalles, 2013) ont figuré dans les sélections du Prix Femina. EXTRAIT Sa main serrait toujours la feuille de papier froissé.
Elle ne s'en aperçut qu'une fois la porte convenablement refermée. Le chuintement du groom avait tout de l'alunissage, la détente du gaz surchauffé dans une tuyère de titane. Il annonçait le silence des espaces refroidis. Le piston coulissait alors dans le cylindre empli d'huile, donnant naissance à l'isolat. Le vacarme du couloir se vit ainsi repoussé aux limites extérieures de son monde. On n'entendait plus désormais les étudiants et les assistants de recherche qui se ruaient déjà vers le RER comme une volée de moineaux.