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« Ce livre s'appelle Délires. Délires avec un S. Cette lettre en soi n'a rien d'antipathique. Elle prend ici un petit air de pluriel qui ne laisse pas d'inquiéter. Encore s'il s'agissait de délires amoureux. L'homme et la femme n'en sont pas à quelques délires près, paraît-il ; et dix S conviendraient mieux qu'un seul. Mais, dans les deux récits qui suivent, il est question du vrai délire, celui que les dictionnaires sérieux définissent par l'expression : perdre la boule.
» (André Baillon)
"Délires", incontestablement l'éclair le plus fulgurant parmi les récits qui constituent la matière clinique de sa bibliographie (incluant "Un Homme si simple", "Chalet 1" et "Le Perce-oreille du Luxembourg"), dépeint André Baillon naviguant au plus près des frontières de la folie. Dans cette ouvre où humour et souffrance entrent en collision, la voix singulière de Baillon se hisse parmi les sommets littéraires du 20e siècle.
André Baillon, écrivain belge du début du XXe siècle, a laissé une marque indélébile sur la scène littéraire avec son style distinctif et son penchant pour la contestation des conventions.
Né à Anvers en 1875 et installé à Bruxelles, Baillon a sondé les franges de la société à travers ses écrits, apportant une perspective unique à la vie quotidienne. Son ouvre majeure, "Le Perce-oreille", parue en 1912, a suscité une attention critique, malgré les épreuves personnelles de Baillon, marquées par des séjours en établissements de santé mentale. Aujourd'hui, l'héritage littéraire d'André Baillon est salué comme une contribution significative à la littérature belge.
Sa vie, faite de hauts et de bas, reflète les tumultes parfois chaotiques de son époque. Malgré sa renommée, Baillon est resté profondément enraciné dans la réalité, trouvant la beauté dans les détails les plus modestes. André Baillon, écrivain laissant une empreinte indélébile, invite les lecteurs à découvrir son monde singulier, dépeint avec une honnêteté sans fard.