Arno Bertina est l'auteur de deux romans aux éditions Actes Sud, Le Dehors ou la migration des truites (2001) et Appoggio (2003), d'un récit paru sous le pseudonyme de Pietro di Vaglio, La Déconfite gigantale du sérieux (Lignes, 2004), et d'une fiction biographique consacrée à Johnny Cash, J'ai appris à ne pas rire du démon (Naïve, 2006). Aux Éditions Verticales, il a publié un roman foisonnant, Anima motrix (2006), un récit, Ma solitude s'appelle Brando (2009), et un roman picaresque, Je suis une aventure (2012), dans lequel un certain « Rodgeur Fédérère » dialogue avec les fantômes de H.
D. Thoreau, R. M. Pirsig et John Muir.
Passionné par les aventures collectives, notamment celle de la revue Inculte, il a conçu Anastylose avec Bastien Gallet, Ludovic Michaux et Yoan De Roeck (Fage, 2006), Une année en France avec François Bégaudeau et Oliver Rohe (Gallimard, 2007), La Borne SOS 77 (coll. « Collatéral », le Bec en l'air, 2009) avec le photographe Ludovic Michaux, et Détroits avec le photographe Sébastien Sindeu (le Bec en l'air, 2012).
Anissa Michalon est diplômée de l'École nationale supérieure de la photographie d'Arles et de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
En 2004, elle répond à une commande de la Maison populaire sur la Ville de Montreuil (93) passée au collectif « Des Territoires ». Avec Claire Soton, elle engage alors un travail photographique sur la migration des Maliens Soninké en France, en collaboration avec les résidents d'un foyer originaires de Bada, un village malien situé dans la région de Kayes. Lauréates du programme Villa Médicis hors les murs en 2006 (AFAA), elles ont depuis cette date longuement séjourné à Bada et à Bamako dans les familles des migrants rencontrés à Montreuil.
À ce jour, leur travail a fait l'objet de sept expositions, en France et au Mali. Il se poursuit à travers une exposition et un livre au centre d'art-éditeur le Point du Jour (Cherbourg, 2014).