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L'histoire, hétérogène, liée à de multiples variantes, des constructions provisoires de l'après-guerre a surgi au tournant des années 2000 dans les villes les plus sinistrées (Brest, Lorient...)
Concernant Orléans, des logements provisoires ont fleuri sur pas moins de 27 sites. Les derniers n'ont été résorbés qu'en 1978 : en 1964 encore, la Ville passait commande pour de nouvelles « baraques » !
Néanmoins, contrairement aux villes les plus sinistrées, Orléans n'a compté qu'un seul village provisoire, celui des Groues.
Durant près de 30 années, ses habitants y ont, comme ceux des villages nazairiens ou havrais, vécu dans une certaine autarcie. Fortement stigmatisés mais aussi fortement soudés, leur vécu n'est pas sans évoquer celui des habitants de nos actuels quartiers prioritaires.