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Fils de paysans en Haute Saône, Georges Cogniot s'enorgueillit d'appartenir à ces lignées inconnues qui ont toujours tenu un rôle dans les mouvements de révolte au long des siècles. Son entourage et ses lectures le guideront progressivement vers le Parti communiste. Sa position d'intellectuel qu'il revendique tout en lui associant le terme de « plébéien », va lui conférer une piace de choix dans les luttes au sein de l'enseignement.
Tout d'abord à l'École normale, puis à l'Internationale des Travailleurs de l'Enseignement (I. T. E.). On le verra comme représentant de l'I. T. E. à Vienne, Leipzig, Moscou, Bruxelles, Liverpool, Anvers. L'activité militante de Georges Cogniot s'élargit encore : c'est l'heure de la lutte contre le fascisme grandissant en France et dans le monde. Parlementaire, il participera de 1937 à 1939 notamment, à des meetings de soutien à l'Espagne républicaine, luttera contre Munich.
Il jouera un rôle actif à l'Internationale communiste à Moscou avant de devenir rédacteur en chef de l'Humanité. La « drôle de guerre », la débâcle, la détention à Compiègne Royallieu d'où il s'évade puis la direction clandestine du Parti aux côtés de Jacques Duclos : autant de situations qu'il analyse en pleine conscience avec une sensibilité qui confère à ces « Souvenirs » cette dualité d'interpénétration de l'homme et du marxiste : M. Thorez, M. Cachin, Dimitrov, Staline, Langevin, Péri, mais aussi l'òdeur des foins en Haute Saóne, la fraternité au lycée, la solidarité à la guerre, Éluard.
Le deuxième tome couvrira notamment la période où Georges Cogniot, travaillant directement avec Maurice Thorez, a joué un rôle important dans de nombreux domaines de la vie du Parti communiste francais.