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Tout le monde connaît la réflexion du vieux paysan d'Ars. On lui demandait ce qu'il faisait là dans l'église et il répondit simplement : « Je L'avise et Il m'avise. » En quelques mots, une admirable définition de la prière jaillissait. En vérité, « Ars n'était plus Ars » !Voici les Pensées de J.-M. Vianney, le curé d'Ars. Celui que les doctes professeurs de séminaire jugeaient d'une bien faible doctrine théologique.
Voici donc les « pensées » d'un homme qui hormis M. Balley n'eut d'autre maître que l'Esprit de Dieu. Voici la merveille de la grâce et de l'intelligence spirituelle. Quand on découvre ces « sentences », on se surprend à évoquer les Apophtegmes des Pères du désert. Eux aussi n'étaient point des doctes mais des hommes ivres de Dieu. De ces hommes qui, comme J.-M. Vianney, laissaient jaillir de leur coeur de chair les mots qui plaisent à Dieu et font se convertir les coeurs de pierre. Voici la sagesse d'un pauvre esprit, voici la sagesse d'un simple.
Voici le coeur de J.-M. Vianney, curé d'Ars.