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Chaque année impose aux hommes son tribut de catastrophes naturelles avec leur dramatique cortège de morts et de destructions. 1970 a été à ce titre une année particulièrement douloureuse : en France, l'avalanche de Val d'Isère et le glissement du Roc-des-Fiz ; en Roumanie, une inondation plus dévastatrice que la dernière guerre ; au Pérou, un tremblement de terre faisant des dizaines de milliers de morts ; au Pakistan, un raz de marée aux effets incalculables.
Et chaque fois la même question se pose : face à des phénomènes qui, par leur nature même, s'imposent à nous, que peut-on prévoir, que peut-on faire pour limiter au maximum les destructions et le nombre des victimes ? C'est à ces questions angoissantes que l'auteur s'est efforcé de répondre, réagissant contre ceux qui, après chaque drame, parlent trop facilement de phénomènes imprévisibles et souvent hélas ne cherchent ainsi qu'à couvrir leur responsabilité.
Il étudie successivement, en un langage à la portée de tous, les inondations, les tremblements de terre, les glissements de terrains et les éboulements de rochers, les avalanches ainsi que les éruptions volcaniques et les raz de marée. Il évoque également certains accidents qui sont le fait de l'homme et aux conséquences également dramatiques, les ruptures de barrages. L'évocation d'événements que l'auteur a vécus, relatés sous une forme vivante, de nombreuses remarques suscitées par l'expérience et même parfois des critiques assez vives enlèvent toute aridité au texte sans qu'ait été sacrifiée une indispensable rigueur scientifique.
La conclusion de cette étude est sans appel : si l'homme ne peut pas tout empêcher, il peut beaucoup prévoir. Dans certains cas, de gros efforts ont été réalisés, en particulier pour les inondations ; malheureusement il reste beaucoup à faire et bien des décisions graves sont encore à prendre par les Pouvoirs publics, dans les domaines les plus divers : technique, administratif, juridique et même législatif.