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La lecture des derniers poèmes que Nietzsche compose entre 1879 et 1888, se révèle indispensable si l'on veut suivre les cheminements d'une pensée qui ne procède pas selon les voies traditionnelles de l'argumentation philosophique et de l'abstraction conceptuelle. Elle permet aussi de comprendre les prétendues contradictions de la pensée nietzschéenne, non plus comme des incohérences mais comme les signes ambigus d'une entreprise dont l'auteur a pressenti maintes fois la difficulté, sinon l'échec, lui qui n'ignorait pas que « le service de la vérité est le plus dur service ».
Marc Jimenez, philosophe et germaniste, est professeur émérite à l'Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne.
Connu pour ces travaux sur Adorno, l'École de Francfort et la philosophie allemande contemporaine, il a publié de nombreux ouvrages sur l'art et l'esthétique.