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A bord de son énorme engin avec lequel il finit par faire corps comme le bernard-l'ermite à la coquille qu'il choisit, le routier international « taille sa route » dans des conditions souvent acrobatiques, au cour de pays lointains et desservis par des voies si mauvaises qu'on les aurait jurés inaccessibles. Les « Internationaux », ces nouveaux pionniers, doivent savoir tout faire, au long de leurs raids de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres : réparer leur mécanique, la réinventer souvent, se dépêtrer des arcanes de la paperasserie dans les différents pays traversés, s'adapter à tous les inconforts, digérer le sable, la poussière et l'eau croupie...
et enfin, faire face aux problèmes en tous genres que leur ménagent la nature et les hommes. Henri Hernandez restitue ici cet « appel de la route » sans hâblerie, avec une intensité qui est toute la passion de son métier. « Dans ma tête, dit-il, je n'ai jamais cessé d'être un nomade... Il faut que je bouge, que je change d'air. Bientôt peut-être s'ouvriront des lignes nouvelles sur Bombay, Karachi ou Pékin...
Je suis partant ! »