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Les sciences humaines et sociales sont nées d'interrogations sur ce qu'est l'humain, sur sa place dans l'univers et dans les sociétés où il vit, sur la violence et le sacré qui se développent en celles-ci, sur le hasard ou la nécessité qui les ont fait naître. Les premières réflexions sur cet être surprenant ont tout naturellement cherché son origine dans une transcendance, un ou des dieux auteurs et maîtres de son existence.
Ses maux ont été affectés à ses propres trahisons de la parole de ces êtres surnaturels, au non-respect d'une morale. C'était déjà offrir à l'homme une place singulière dans ce qu'on appelait alors « La Création ». D'autres questionnements ont suivi qui s'éloignaient des transcendances et mettaient l'individu en scène dans un décor que l'on désignait comme structures limitant sa liberté. Progressivement, les réponses à ces questionnements légitimes, en SHS se sont installées dans des positions dont les particularités, qui font également leurs limites, sont particulièrement liées à l'abus de réduction de la réalité dans les modèles et des postulats trop étroits pour saisir la complexité du monde et des hommes.
Cet ouvrage, après avoir décrit l'évolution des sciences humaines et sociales depuis l'Antiquité et la Renaissance jusqu'à nos jours, propose et présente de nouvelles manières de modéliser le « social » fondées sur le principe épistémologique de relation.