Né au Mans le 20 avril 1920 et mort à Saint-Germain-en-Laye le 15 février 1992, Philippe DUPLAY, élève-officier à Saint Cyr (l'école est alors repliée à Aix-en-Provence) assiste à l'invasion de la Zone Libre par les allemands en novembre 42 ; l'Ecole militaire ferme alors ses portes, et, refusant la fatalité de la défaite, il rejoint la France Libre et la 2ème DB en Afrique du Nord.
Avec LECLERC, il participe au débarquement de Normandie et à la campagne de France, libérant au passage Alençon, Paris et Strasbourg, puis Royan, avant de pourchasser l'envahisseur en Bavière, jusqu'au nid d'aigle de Berchtesgaden.
Par la suite il suivra LECLERC en Indochine, puis à son Etat-major particulier jusqu'à sa disparition en novembre 47.
Il poursuivra une brillante carrière militaire qui le mènera notamment en Algérie, en Allemagne et à Londres où il occupe le poste d'attaché militaire de 1966 à 1969. Chef d'Etat-major à Lille, puis chef de la 2ème Division mécanisée (héritière de la 2ème DB) à Saint-Germain-en-Laye, il terminera son service actif comme chef du bureau du service commun de la Copération.
Philippe DUPLAY est Commandeur de la Légion d'Honneur et de l'Ordre National du Mérite, titulaire de la médaille des évadés et de 6 citations.
Né le 27 juillet 1954 à Londres, Jean DUPLAY est le fils de Philippe DUPLAY.
Ancien élève du Prytanée Militaire de La Flèche, il n'optera pas pour une carrière militaire comme le souhaitait son père, mais pour l'Inspection du Travail et les services de l'Emploi.
De tempérament littéraire, il participe activement à la fondation d'une revue poétique underground, "l'Alchimie Littérale" à Lille, au début des années 70.
Il a écrit 2 romans, le cycle de "l'Amérique en ballon" (2001) et un polar poétique et baroque, "Salade de Méduse", en 2005-2006.
Dans une vieille malle pleine de vieux papiers héritée de sa mère, décédée en 2014, il découvre le journal de guerre et les Mémoires de Philippe DUPLAY, qu'il décide de compiler en un ouvrage-hommage à ce grand guerrier républicain dans l'âme.