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Un journaliste se donne une double mission professionnelle : un journal et un article sur la fermeture du four à chaux Domtar à Saint-Maurice-des-Carrières, son village natal, et un article sur un cirque installé à Brémondville. Ces reportages sont peu à peu envahis par la fiction, par les illusions de l'enfance, les rêves, le divertissement, la drogue et la mort. Extrait - M. Mercier a probablement décrit ce qui se passait autour de lui avec son objectivité habituelle.
Je classe toutefois ce récit dans le genre romanesque, puisque les faits, même authentiques, n'appartiennent pas à ce que nous entendons par « la réalité », non pas qu'ils soient surnaturels, plus importants ou plus profonds que ceux rapportés par la presse, mais parce qu'ils échappent au langage des journaux à fort tirage. CritiquesLe deuxième roman de Pierre Turgeon, Un, deux, trois, est un livre charnière qui liquide la pente introspective du récit autobiographique pour aboutir à la fantasmagorie du monde contemporain.
Le rythme de la narration se justifie dans la mêlée vertigineuse d'une série de figures fractionnées : Le monde est gouverné par des cauchemars autonomes. - Réjean Beaudouin, Les livres d'iciL'ouvre de Pierre Turgeon reste, ici, singulière : il faut l'aborder presque sans habitudes, un peu comme un poème non figuratif. Ces pages ont l'intensité indéfinissable de celles d'un André Pieyre de Mandiargues.
- Réginald Martel, La Presse