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Malgré les lois, discours, et chartes, le salaire des femmes reste inférieur d'un quart à celui des hommes. Portant un nouveau regard sur cet écart, Rachel Silvera montre qu'il est possible de gagner sur ce front.
Elle rappelle l'histoire du " salaire d'appoint ". Au XIXe siècle, on considérait qu'il n'était pas vital pour les femmes de travailler ; elles pouvaient compter sur " Monsieur Gagne-pain ".
Un modèle qui pèse encore... au XXIe siècle.
Néanmoins, ces dernières années, des femmes - pas toujours syndiquées ou féministes -, ont prouvé qu'elles étaient victimes de discrimination salariale et ont gagné leurs procès, obtenant parfois des rappels de carrière conséquents. Rachel Silvera leur donne largement la parole, offrant des témoignages aussi divers qu'édifiants.
Elle propose enfin deux nouveaux leviers d'action.
Parce qu'elles ont eu des enfants, sont passées à temps partiel, ou parce qu'elles sont femmes, Maria, Flora et d'autres n'ont eu aucune augmentation de salaire, ou très peu, au cours de leur carrière.
Les juges ont reconnu qu'il s'agissait de discrimination.
La loi proclame : " À travail de valeur égale, salaire égal ". Un principe essentiel, car les femmes sont concentrées dans certains secteurs et emplois reposant sur des qualités présumées innées. Les textes permettent désormais de comparer les postes à partir de critères tels que les connaissances requises, l'expérience, les responsabilités, etc.
Le travail d'une assistante de direction ne vaut-il pas alors celui d'un technicien ?
Encore faut-il que l'État, les partenaires sociaux et les salariées se mobilisent. Ce livre, à jour de la jurisprudence la plus récente, leur donne de nouveaux moyens d'en finir avec des inégalités d'un autre âge.