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Café de la Côte d'Ivoire, cacao du Cameroun, huile d'arachide
du Sénégal, vanille de Madagascar…, aujourd'hui nous relions
aisément à un pays d'Afrique ces produits tropicaux que nous
consommons au quotidien. Ce continent est-il le jardin d'Eden
où tout pousserait naturellement ? Il n'en est rien. Si caféier et
palmier à huile sont bien originaires d'Afrique, cacao,
arachide, vanille et caoutchouc sont américains de naissance,
banane et mangue, asiatiques.
Les hommes ont toujours aimé
voyager et les plantes qu'ils appréciaient les ont accompagnés
au cours de leurs pérégrinations. Chacune des contrées visitées
apportait son lot de plantes nouvelles qui venait enrichir la
palette des goûts alimentaires ou vestimentaires. Mais
contrairement aux hommes, qui peuvent n'être que de passage,
les plantes, quant à elles, s'installent définitivement.
Et ce n'est
pas le fruit du hasard si, dès la fin du XIXe siècle, toutes les
plantes tropicales se trouvent réunies sur le continent africain,
prêtes à jouer le rôle économique de premier plan que l'Europe
va leur imposer bientôt. L'ouvrage permet de mieux situer la
place de l'agriculture dans la politique globale de mise en
valeur de l'Afrique française durant la première moitié du XXe
siècle, ainsi que de comprendre le rôle déterminant joué par la
recherche agronomique tropicale à partir des années 1930.
Par
le récit et les nombreuses illustrations commentées, l'auteur
nous fait revivre la captivante aventure des hommes et des
plantes en Afrique.