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Depuis plusieurs années, l'informatique a fait une entrée massive dans l'université, suscitant beaucoup d'espoirs, quelques illusions et déceptions, mais aussi des utilisations fécondes, aux conséquences encore mal mesurées. Le temps n'est plus, aujourd'hui, aux promesses, mais aux bilans réfléchis, et pour les différentes disciplines qui en font usage (ou mésusage).
Le Groupe de recherche, fondé en 1977 par des chercheurs et enseignants français et québécois, a organisé un Colloque pour ce qui concerne l'enseignement et la recherche en sciences sociales et humaines, du 4 au 7 mai 1987.
Chercheurs français et québécois ont confronté leurs pratiques et leurs expériences, montré les différentes utilisations de l'informatique à l'Université, réfléchi sur les illusions éventuelles et les mises en garde nécessaires, souligné les retombées de ces usages pour les enseignements et les recherches, pour le traitement des données comme pour les publications, dans l'Université et à ses portes.
Une parfaite unanimité ne s'est pas faite sur les conséquences actuelles ou à prévoir, sur les limites et les dangers de certaines utilisations.
On trouvera, ici, la reproduction de ces débats, qui permettent d'apercevoir les nouveaux enjeux introduits par la diffusion de l'informatique, et l'ampleur des problèmes qu'elle soulève.
Fondé en 1977, par des chercheurs québécois et français, le Groupe de recherche sur la Didactique des Sciences sociales et humaines est animé, à Montréal, par Michel Allard (Université du Québec à Montréal), et André Lefebvre (Université de Montréal), à Paris par Pierre Ansart et Henri Moniot (Université Paris VII - Jussieu).
Ce groupe a publié plusieurs ouvrages sur la didactique des Sciences sociales et humaines.