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Le Nouvel Âge proclame la disparition prochaine du christianisme qui ne serait donc qu'une étape dans l'histoire de l'humanité. Ainsi, il conviendrait de le rejeter tout en en épousant les aspirations humanistes les plus profondes, affirmant qu'elles ont été jusqu'à présent déformées et trahies par la hiérarchie et le dogmatisme de l'Église ? N'est-ce pas faire abstraction des données essentielles de la philosophie comme de la foi ? Nul ne peut être indifférent aux aspirations à l'amour universel, à la transfiguration de la matière par l'énergie de l'amour, à l'avènement d'une humanité et d'une ère nouvelles faites de paix et d'harmonie.
Mais l'homme peut-il trouver en lui et en lui seul sa plénitude et son épanouissement ? En quelque sorte : peut-il se sauver lui-même ? Le Nouvel Âge se présente comme une réponse à ces aspirations, résorbant peu à peu toute idée de relation personnelle possible entre Dieu et l'Homme. Cherchant à récapituler toutes les religions bien qu'il ne se présente pas comme telle, il entraîne ses adeptes dans une idéologie pragmatique qui exclut progressivement toute vocation de l'Homme à la transcendance.
et donc au salut. Une analyse rigoureuse qui passionnera ceux qui cherchent à comprendre leur époque.