En cours de chargement...
Pour beaucoup la dévotion au Sacré Cour de Jésus ressemble à une belle histoire d'amour sentimentale. Et l'on s'imagine facilement des élans de tendresse à l'égard du Cour du Christ, comme étant le sommet de la dévotion.
Lorsqu'on lit la vit de sainte Marguerite-Marie Alacoque, écrite dans ce livre par une religieuse du monastère de la Visitation de Paray-le-Monial, on se rend compte qu'il n'en est rien : la dévotion au Sacré-Cour est un long chemin de souffrance, qui permet de comprendre et de partager les souffrance du cour du Christ.
C'est effectivement l'intention de notre Seigneur, lorsqu'il apparaît à la jeune religieuse Marguerite-Marie Alacoque : lui demander d'aimer son cour pour ceux qui ne l'aiment pas, et de réparer pour toutes les offenses reçues, ou pour les manques d'amour de la part des hommes, en particulier de la part de ceux qui se sont donnés à lui dans la vie religieuse.
« Ce cour qui a tant aimé les hommes et qui n'a souvent reçu en retour qu'ingratitude ».
Le Christ fait comprendre à Marguerite-Marie Alacoque qu'il ne sait plus quoi faire pour les hommes, pour leur manifester son amour, et que, pourtant, ceux-ci ne le comprennent pas. Il demande alors à la religieuse d'aimer pour ceux qui n'aiment pas. Cet amour la conduira à accepter la souffrance, la pénitence, et les humiliations, offertes en réparation.
Le présent livre n'est pas l'autobiographie écrite par Marguerite-Marie Alacoque : il s'agit d'un ouvrage composé par l'une des religieuses du monastère, un peu après la béatification, et dont l'intérêt est de citer plusieurs sources : à la fois les récits de la sainte, mais aussi ceux du Père de la Colombière, et des anciennes Mères Supérieures de Marguerite-Marie.