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Mises à part quelques découvertes archéologiques mineures, l'histoire du IXe arrondissement commence en 866, avec la donation de terres sous Montmartre, par Louis le Bègue, aux chanoines de Sainte Opportune. Puis, apparaissent deux hameaux autour de la Grange Batelière et de la Maison des Porcherons. Rien ne bouge vraiment avant le XVIIIe siècle, qui voit naître le quartier de la Chaussée d'Antin, ses hôtels, ses folies, ses petites maisons, lieux de plaisir, où se retrouvent le grand et le demi-monde.
À peine interrompu par la Révolution, le mouvement reprend au début du XIXe siècle : lotissement de la Nouvelle Athènes, de la place Saint-Georges, des Tivolis, où se retrouvent un peu plus tard George Sand, Chopin, Delacroix, Liszt, Berlioz.
Le siècle d'or du IXe, c'est le XIXe : l'époque glorieuse des boulevards, de leurs cafés et de leurs théâtres.
Tout autour, naissent et se développent ce que les économistes baptiseront « activités de service ». Grands magasins, banques, assurances, galeries de tableaux, rédaction des journaux, ont marqué durablement le sud de l'arrondissement, alors que le nord regarde vers la « butte », à l'image du Chat Noir, qui a partagé sa vie entre le boulevard de Rochechouart, dans le XVIIIe et la rue Victor-Massé dans le IXe.
Six promenades conduisent de la Chaussée d'Antin au Faubourg Poissonnière, des Grands boulevards aux barrières.
Et, chemin faisant, le dictionnaire des rues répondra à toutes sortes de questions : qui étaient Charles Godon ou Gustave Toudouze, où se trouve le Helder et pourquoi une rue de Paris porte-t-elle ce nom, pourquoi la rue Blanche.
et la rue Bleue ?