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Dans quarante ans, la France aura vieilli. Selon certains, nos retraites ne pourraient plus être versées. Pour les optimistes, une reprise économique suffirait à compenser la charge accrue du troisième âge. Entre ces thèses extrêmes, où est la vérité ?
C'est ce débat, qu'a cherché à clarifier une commission créée au Commissariat général du Plan, présidée par M. Léon Tabah, en abordant le thème de « la solidarité entre générations face au vieillissement démographique ».
Le vieillissement, phénomène lent mais de grandes ampleurs, appelle une réorientation - progressive et poursuivie avec constance - de notre organisation sociale.
La ville et la campagne, l'entreprise et la famille, l'hôpital et l'école ne seront plus les mêmes dans une société vieillie. Il faut s'y préparer sans attendre.
Et la retraite, que deviendra-t-elle ? Pour étudier ce vaste sujet, fort technique si l'on veut le traiter convenablement, la Commission s'est fait seconder par un groupe sur « l'avenir des régimes de retraite » présidé par Mme Rolande Ruellan.
La conclusion conjointe des deux instances est claire : nos régimes sont tout à fait capables de faire face au défi du vieillissement. Mais à une condition : que l'effort financier supplémentaire soit équitablement réparti entre les catégories d'actifs et les retraités, et n'incombe plus, seulement, aux salariés et aux employeurs du secteur privé.