En cours de chargement...
Vincent König est le dépositaire des archives de l'écrivaine suisse Esther Montandon. En ouvrant par hasard une chemise classée « factures », il découvre des dizaines de pages noircies, qui composent un récit intime. Esther a donc tenu un « journal de deuil », dans lequel elle a pour la première fois évoqué la mort de sa fille Louise et l'aberrante « vie d'après ». Les souvenirs comme les différents visages de la douleur s'y trouvent déclinés avec une incroyable justesse.
Ces carnets seront publiés sous le titre Vivre près des tilleuls.
Roman sur l'impossible deuil d'une mère, porté par une écriture d'une rare sensibilité, Vivre près des tilleuls est aussi une déclaration d'amour à la littérature : ce récit d'Esther Montandon est en réalité l'ouvre d'un collectif littéraire suisse, l'AJAR. Ces dix-huit jeunes auteur-e-s savent que la fiction n'est pas le contraire du réel et que si « je est un autre », « je » peut aussi bien être quinze, seize, dix-huit personnes.
VIVRE PRES DES TILLEULS
Esther Montandon est écrivain, alors qu'elle parvient enfin à avoir une fille, celle-ci décède accidentellement à l'âge de 3 ans. Esther n'évoquera jamais ce drame dans ses romans et, à sa mort , un archiviste tombe par hasard sur un manuscrit qui dit tout de cette douloureuse expérience. Ici, pas de lamentation mais un texte brut sur le scandale de l'absence de la petite fille et surtout son inévitable présence. Raconter le deuil au travers du quotidien qui continue malgré tout, voilà la prouesse de ce texte.