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Le commandant Vlad et son équipe pistent de criminels laissant derrière eux des cadavres atrocement mutilés...
J'ai des dimanches de père de famille. Poulet rôti, petits pois, repas en commun, sieste et canapé. Au boulot, tout le monde sait qu'on ne m'emmerde pas le dimanche. Même en cas d'urgence. Et tout le monde sait aussi que j'ai très mauvais caractère. En avoir, c'est l'avoir mauvais, disait l'autre.
Faut vous dire que je suis sûrement le seul flic communiste et syndiqué à la CGT à la ronde. Au monde, si ça se trouve. À part la Chine et Cuba, bien sûr. J'en ai bavé, évidemment, j'ai baissé mon froc nombre de fois, j'ai ravalé beaucoup de rancour, avalé des vers de terre, mais ça ne m'a pas empêché de devenir commandant. Je n'irai pas plus loin. On ne m'emmerde pas le dimanche, donc. Sauf qu'aujourd'hui, quand j'ouvre la porte après qu'on y a sonné, je me retrouve nez à nez avec Gaëlle, capitaine dans mon équipe.
Je me prépare à lui claquer la porte au nez et, probablement préparée à ma réaction, elle la bloque avec le pied.
- Ne fermez pas. Je sais qu'on vous dérange pas le dimanche. Mais là, on a du lourd. J'ai jamais vu un truc pareil.
Pendant qu'elle parle, une larme coule sur sa joue gauche. Gaëlle est sonnée. Je ne dis rien.[...]
Solide enquête à la structure classique Pascal Pratz fait tenir en 72 pages un opus de serial killer, là où d'autre vous le délaierait en pavé.
Le résultat est une novella qui pulse en rassemblant tous les attendus de l'amateur exigeant.