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Dès son adolescence, Claude Raphael-Leygues découvrit le milieu enchanté de l'art et des artistes : il organisa en effet, à l'âge de dix-sept ans, une exposition-vente de peintures au ministère de la Marine au profit de la Ligue nationale contre le taudis, qu'avait fondée sa grand-mère, Madame Georges Leygues. Et ce fut à cette occasion qu'il connut Van Dongen, Marie Laurencin, Jeaulmes, Forain, Dufrénoy, Le Sidaner, et combien d'autres, qui avaient donné toiles ou dessins pour cette vente.
Et puis, il se lia successivement avec Maillol, Despiau, Bourdelle, Gimond, Derain, et surtout avec Louis Sue et André Dunoyer de Segonzac, auxquels il voua une admiration profonde. Et c'est ce milieu qui, à contre-courant d'un art sophistiqué, en honneur à Beaubourg, et loin des poncifs des nouveaux pompiers, ensoleilla toute son existence.