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« Cet apparent gâchis du temps
Alimente mes longs soupirs
Pourtant gorgés de désirs
De lumineux instants :
…Des yeux se croisent les bras,
Des frissons au bout des doigts,
Deux coeurs en pleine chaleur,
Jonchés d’une pourpre humeur,
De rieuses notes virevoltent
Et colorent, en futées complices,
Deux souffles en harmonie
Sur l’Arpège de la Vie :
Cette feutrée portée récolte,
Dans une mer de délice,
Leurs doux mots concis
Sous caresses averties ».
Relire les pages de sa vie pour mieux les tourner, sans jamais les oublier : en guise d’exorcisme, Raphaël Estephe, pour qui la femme est « lumière », orchestre un ballet d’émotions où se mêlent et se confondent souffrance et dérision, philosophie et introspection.
Alliant légèreté et authenticité, le chapitre d’une âme en reconstruction, que l’on croirait déjà connaître.