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" Jeanne, sans vous, ni fleurs, ni oiseaux, ni ruisseau, ni matin ou vin liquoreux ou encore marronnier n'ont de sens. Ils n'existent que pour être partagés avec vous ; laissez nos vies se mélanger à nouveau pour n'en former plus qu'une... [... ] Sans dignité parce qu'ici elle est inutile, je rampe vers vous ; mes mains, dans un élan désespéré, tentent d'agripper vos chevilles pour vous arrêter dans la marche qui vous éloigne de moi.
Relevez-moi, redressez-moi pour que je puisse hautement m'offrir à vous puisque seule votre présence m'élève. Jeanne, d'impatients et fiers destins nous guettent ".