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L'orientation des élèves en situation de handicap vers le lycée professionnel se fait bien souvent sans l'avis des élèves concernés. Il s'agit souvent d'un choix parental ou institutionnel. Dans certains cas, l'élève suit une envie de métier qui n'est pas réaliste, mais qui est malheureusement validée comme telle. Il est très important que, lors de la formation professionnelle, celle-ci soit cohérente, réaliste, et se fasse dans de bonnes conditions.
En effet, ces élèves porteurs de troubles cognitifs, qui sont le sujet de mon mémoire, sont surnotés en raison de critères non professionnels (gentillesse, déficiences, etc.). Si l'on veut que leur avenir professionnel soit le reflet de leurs réelles compétences, il est nécessaire de rendre l'élève maître de son orientation à venir.