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Le Réseau International d'acteurs réflexifs sur la Mondialisation de l'Enseignement Supérieur (RIMES) poursuit son programme libre et ouvert d'observation de l'internationalisation de l'enseignement supérieur contemporain. Dans ce second cahier sont proposées de nouvelles études et prolongées les réflexions initiées dans le premier. Gilles Breton, tout d'abord, discute de la contribution des universités conçues comme acteur d'un monde politique globalisé qui ne se réduit plus aux seules relations inter-étatiques.
Les textes suivant sont des études de terrain. Olivier Garro s'intéresse à trois universités très actives à l'international dont le point commun est de faire partie des meilleures de leur pays (Cameroun, Liban, Vietnam) sans pour autant figurer dans les classements internationaux. Daoud Nour Ahmed analyse l'internationalisation d'une université émergente dans le cadre d'un micro-Etat (Djibouti). Les deux textes suivant portent sur l'Europe et la France.
Magali Hardouin propose une analyse historique critique du programme Erasmus, dont on vient de célébrer les trente ans. Jean-Paul Laurens compare les discours d'acteurs-responsables de l'international d'universités françaises à leur affichage Web. David Bel s'interroge sur l'utilité et la faisabilité d'un atlas de la mondialisation universitaire qui pourrait se substituer aux trop nombreux classements qui servent pour l'heure d'état des lieux de la mondialisation universitaire ? Le dernier texte, enfin, est un hommage à Mario Laforest, un des fondateurs du RIMES, décédé brutalement en 2016 auquel ce cahier est dédié.
Ce deuxième opuscule fait l'état des réflexions des membres du RIMES qui, comme dans le précédent, interrogent, à partir de leur point de vue, de leur expérience et de leur formation, les phénomènes d'internationalisation, de globalisation et de mondialisation en cours dans le monde universitaire. Toutes témoignent de la volonté des membres d'appréhender la mondialisation de l'université au plus près du terrain.