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Le tourisme au Maroc, certes n'est pas un phénomène récent mais il se développe ces dernières années de façon remarquable et surtout dans les espaces dits encore "vierges" notamment le désert, qui est associé dans l'imaginaire du touriste "occidental" aux dunes de sables, aux dromadaires, aux hommes bleus et aux nomades. C'est cette image stéréotypée du désert et précisément du Sahara que les acteurs locaux, dits prestataires de service travaillant au niveau local, essaient de refléter à travers des mises en scène qui créent aussi bien l'enchantement pour le touriste que la création de l'emploi et de sources de revenus pour les acteurs locaux et leurs familles.
Néanmoins, si l'impact économique et psychologique s'avèrent, somme toute, positifs cela l'est moins sur le plan socio-culturel et environnemental. Les espaces désertiques, objets de l'étude : l'erg chebbi et l'axe Zagora-M'hamid se massifient au fil des ans et à un rythme alarmant. Cette étude comparative a donc pour but de suivre l'évolution inquiétante du tourisme dans ces espaces, de tirer la sonnette d'alarme sur ses dérives et inviter à l'action pour remédier à cette situation avant qu'il ne soit trop tard...