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L'œuvre de Maurice Blanchot est difficile d'accès dans la mesure où elle met en jeu un grand nombre de notions - la patience, l'inspiration, l'absence, le neutre, la parole plurielle, le surnombre ou le fragmentaire -, visant à souligner la mort de la littérature ou, du moins, l'impossibilité radicale d'en atteindre le centre toujours éloigné. Ce bref essai tente de rendre compte des deux mouvements essentiels qui président à la constitution de l'œuvre blanchotienne : d'un côté les œuvres du ressassement et de l'étrangeté, parues principalement de 1935 à 1962, de l'autre les textes fragmentaires parus à partir de 1962.
Il s'agira par ailleurs de comprendre comment les textes critiques de Blanchot ont nourri son œuvre narrative et en quoi cette constante cohabitation a permis la naissance d'une réflexion essentielle sur la littérature.