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Quand des larmes coulent drues, chaudes, impitoyables des yeux au coeur humain, on peut se demander comment le poète y trouve une certaine douceur dans la douleur pour entendre une certaine mélodie. Pourtant, ce tour de force apparent n'en est pas un. Comme une complainte chantée ou simplement symphonique qui traverse de la tête au pied, un passionné de musique philharmonique, les poèmes dans Mélodie des larmes sont un chant langoureux où se mêlent bizarres, mélancolie, tristesse, sang, larmes ; chaleur, fraîcheur, tiédeur ; volupté, chasteté, sourire, rire, délire ; colère, enfer, ciel, terre, air, mer dans une valse langoureuse de beaux mots fustigeant de vilains maux.
Le poète parle de l'Afrique, son cher continent où il pleut l'enfer ; de son pays jadis, terre d'accueil et d'amour devenu un repaire de caméléons, renards, loups, hyènes et lièvres qui le dévorent pour s'arracher une place au soleil. Un soleil qui éclaire l'enfant du pays de l'or noir à l'évocation de la mer et de sa mère, toutes deux ayant baigné son enfance et sa jeunesse de merveilleux souvenirs qu'il partage, altruiste au lecteur dans une chaleureuse émotion.