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Dans une lettre envoyée en juillet 1987 à Richard Chambon, le poète Henri Pichette lui écrivait : " Tes poèmes. Lus avec beaucoup d'émotion. Souvent très-beaux. Si sensible l'inspiration qui a conduit la main à les travailler, retravailler, oeuvrer patiemment, passionnément. Parfois des diamants de la belle eau des larmes. Une gravité forte coupée d'une naïveté douce, désarmante. Oui, une audace d'innocence qui n'est qu'à toi Ne publie rien pour l'heure.
J'aimerais que nous veillions ensemble à tout. Il y a les poèmes français (stéphanois) et les africains. Il faudra les répartir, ou bien simplement en respecter l'ordre chronologique. " Ainsi l'auteur des Epiphanies tenait-il à distinguer les poèmes stéphanois, des textes africains. MES PAYS COUR A COUR répondent à son voeu. S'ils disent bien deux ailleurs différents, LE PAYS AU COUR et L'AFRIQUE AU COUR n'en illustrent pas moins une seule et irrésistible quête.
S'inspirant de la même respiration poétique, tous deux nous convient en effet à espérer en un monde qui aurait recouvré la grande amitié perdue au Jardin, et ouvrirait enfin sur la fraternité.