Prémices de la résurrection

La nature est mère d'inspiration et de lucidité. L'homme moderne se déracine de lui-même en s'en détournant et court à sa perte, s'exposant à des dérèglements sur les trois niveaux suivants : corps, âme et esprit. Dans la nature tout ne meurt que pour renaître ; les cycles s'enchaînent, solidaires et persévérants. La lumière rejaillit toujours du tréfonds des ténèbres. La contemplation et l'immersion dans le réel profond et intime de la nature nous plongent dans les prémices de la résurrection.
Car, in fine, tout ce qui est, en nous, mis en branle, participe au rayonnement infini de l'amour et tend à l'édification d'un corps glorieux que la mandorle sacrée préfigure, elle-même comme étant incorruptible.