Proscenium

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Patrick Boutin - Proscenium.
"J'ai tel Cyrano fait des odes au balcon de notre société. Ma rapière est rouillée et je ne dégaine plus très vite. Pourtant j'ai laissé traîner... Lire la suite
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Résumé

"J'ai tel Cyrano fait des odes au balcon de notre société. Ma rapière est rouillée et je ne dégaine plus très vite. Pourtant j'ai laissé traîner mon regard dans la brume de notre siècle. J'ai juste voulu faire des esquisses. J'ai croisé des gens, je les ai croqués comme des fruits défendus. Je me suis posé sous la lune pour que mes préjugés prennent sa lumière. Je suis critique parfois d'une époque que je sens molle.
C'est une poupée de chiffon sans marionnettiste. Un peu démiurge j'ai tenté de la faire gigoter au rythme de mes rimes qui sont des hymnes à l'autre. Car le théâtre de notre existence mérite des applaudissements quand se jouent nos comédies qui sont des drames à rebours. Chaque portrait que je fais est une piécette qui met l'homme au centre de ses actes. Alors tous en scène et levons le rideau rouge sur nos petits destins dans la grande cosmogonie de nos songes."

Caractéristiques

  • Date de parution
    20/03/2009
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-8106-0174-5
  • EAN
    9782810601745
  • Nb. de pages
    64 pages
  • Poids
    0.077 Kg
  • Dimensions
    19,0 cm × 12,0 cm × 0,4 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Patrick Boutin

« Je suis comme l'anobium. Je ronge les livres dont je suce chaque mot. Car Dieu s'est fait verbe, et le grignoter c'est un peu gober les anges. Je suis un petit rat de bibliothèque à l'opéra de la vie qui me condamne à entonner la damnation de Faust. Puisque écrire c'est vendre son âme. La poésie a-t-elle encore un sens en ce siècle qui se repaît du vide ambiant et qui le paie rubis sur l'ongle. Les alexandrins ne sont que cendres qui se consument dans les volutes auréolées de la fantaisie du rêveur.
Il faut des mots pour écrire. Il faut aussi un démon. Le mien vient à minuit, sous la voûte étoilée où Séléné sereine plante ses rayons. Il a un pied-bot comme un faune bancal, à l'image de mon écriture qui a besoin d'une béquille. Il crache des flammes qui sont un soleil de fantasmes que je joue carte sur table. J'invoque tous les poètes et les lunatiques à venir partager ma pitance de fraudeur d'illusions.
»

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