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A la fin de la Première Guerre mondiale, l'Europe est dans l'obligation de gagner la paix. Celle-ci pouvait-elle être garantie par les moyens classiques des politiques hégémoniques ? La période 1919-1945 apporte par les faits une réponse les tentatives britannique, française et allemande de mainmise sur l'Europe se soldent par des échecs, et le projet allemand de domination continentale laisse un champ de ruines en 1945.
Cette voie était-elle inéluctable ? Le premier après-guerre nous livre un lot important de réflexions, de projets et de tentatives d'organisation de l'Europe. Ce premier débat " moderne " sur l'architecture du continent européen porte sur bien des aspects de la construction européenne actuelle. Faut-il donner la priorité à l'économie ou au politique ? Faut-il s'appuyer sur des entités régionales, des noyaux constitués de quelques Etats ou envisager une construction avec l'ensemble des nations ? Quelles seraient les frontières de cette entité européenne ? Quelle doit être la place - particulière ou non - de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, voire de l'Europe centrale et orientale dans ce processus ? Les perspectives évoquées au cours de la période frappent ainsi par leur originalité et leur modernité.
A l'heure d'une " relative panne européenne ", cet ouvrage invite à lire le projet européen dans la durée, sans se priver de l'expérience de l'entre-deux-guerres.