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"Pratima a raison, je ne suis qu'un zoreil chapé ! ". Un zoreil échappé, un métropolitain qui cherche à fuir sa vie morose. Le problème, c'est qu'on a beau aller à des milliers de kilomètres, la seule personne avec qui l'on va se retrouver, c'est soi-même. Revenu du fantasme de l'île paradisiaque, sans emploi, sans voiture, sans logement, Julien choisit de se vivre en Don Juan. En nous racontant par le menu ses aventures, Il nous abreuve d'un discours libertin mâtiné de critique sociale.
Acharné à dénoncer les faux-semblants, il raille le zoreil en proie aux chaleurs tropicales et garde son quant-à-soi pour séduire en toutes circonstances. Le ton peut porter au fou rire, aussi bien qu'à l'agacement ou au dégout. Il devient pathétique à la fin du livre quand le personnage révèle sa fragilité.