Roger Le Taillanter, ancien Commissaire Divisionnaire, était tout désigné pour écrire le dossier du quai des Orfèvres, et en même temps ouvrir ou...
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Roger Le Taillanter, ancien Commissaire Divisionnaire, était tout désigné pour écrire le dossier du quai des Orfèvres, et en même temps ouvrir ou réouvrir certains dossiers. Depuis la fin de la police royale, sous Louis XIV, s'est " fabriqué " peu à peu ce qui allait devenir la Police Judiciaire. Ô ironie, à l'époque de Paris-cloaque on assassinait fréquemment quai des Orfèvres... Le " Quai " va évoluer rapidement et arriver à son apogée à l'époque où tout ce qui relevait du domaine de la Police passait par " le 36 ". L'avant-guerre, la guerre, le " milieu corse " qui s'autoextermine. L'évolution du banditisme. Les prises d'otages. Le terrorisme et la riposte de la " Crim ". Les stupéfiants qui envahissent l'Europe. La vérité sur l'affaire Mesrine, que sa famille veut relancer ces temps-ci. Va-t-on vers le déclin du 36 quai des Orfèvres, de plus en plus entravé dans ses missions par une justice lourde, dont la nouvelle philosophie paraît être : haro sur la répression, place à la police urbaine de proximité ? Le " 36 ", amputé de ses antennes, commissariats et services extérieurs, doit se replier sur son noyau central. " Privée de ses pattes ", dit avec humour Le Taillanter, " une puce ne saute plus, elle ne dérange plus ". La " présomption d'innocence " y aidera... Bourré de faits et d'anecdotes, un dossier qui se lit mieux qu'un roman. Policier, bien sûr...