En cours de chargement...
Evoquer les droits de l'enfant, pour un animateur, serait-ce, comme Monsieur Jourdain dans la pièce Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, faire de la prose sans le savoir ? Les faire exister sans en avoir conscience ? Suffit-il de mettre un ballon entre les mains d'enfants pour faire vivre le droit à avoir des loisirs, à jouer ? Les questions sont plus complexes que cela. Les enfants et les jeunes accueillis dans les structures de loisirs le sont tels qu'ils sont, de façon inclusive.
Aucun enfant ne doit rester sur le banc de touche, au nom des valeurs qui guident et animent les professionnels de l'animation, les associations, les services jeunesse... et selon le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant, régi par la Convention internationale des droits de l'enfant (Cide). Le 20 novembre 1989, à New York, la Convention internationale des droits de l'enfant est approuvée par les Etats membres de l'Assemblée générale des Nations unies, et ratifiée l'année suivante par la France.
Plus de trente ans après, malgré des avancées majeures dans ce domaine, un Français sur deux n'est pas en capacité de nommer un des 54 droits énoncés par la Cide. Cet ouvrage poursuit plusieurs objectifs : faire connaître la Cide au plus grand nombre, adultes et enfants, et aussi donner des pistes d'actions concrètes afin que les enfants et les jeunes s'approprient le droit de s'exprimer et d'agir - et l'expérimentent.
Deux droits qui rejoignent des valeurs fondamentales de l'éducation populaire : grandir en citoyen responsable et éclairé.