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Quand l'an, ce panneau que l'on tend à l'insaisissable, n'est pas la "seule vie possible", mais la seule heuristique, il n'y a qu'une objection que l'on puisse retenir à l'atroce esprit classique : polir et repolir cela seul qui saurait en réfléchir sincèrement l'énigme - poème, miroir impénétrable où se déjoue l'étrange d'un regard. Sinon, que l'on produise simplement cet infâme invisible : on l'ignore, pour peu qu'on en rit-il n'est pas reconnu, étant l'imprésentable même.
C'est qu'il ressortit d'autre lieu et d'autre âge, et qu'il est, nu, méconnaissable autant : le tort venant qu'on le surgit hors de son élément - ce lieu qui n'est pas un lieu et qui est le vrai lieu, comme on dit, ce temps qui n'est pas du temps, dérogeant à ses lois. Aussi, ce qui ne vit que d'échapper se résolut à le dénouer à la lice... Pour ce qui est de celle que le mythe décèle, on ne saurait jamais vraiment lui faire face sans se vouer à l'aphasie ou à l'obsession du néant : il y a là, sans nul doute, à gésir, le paradoxe de toute littérature, le comble de l'accès, le caractère éminemment apagogique de toute poésie.