Après tout ! ... - Mémoire d'un curé

La foi et l'humour ne sont pas incompatibles ! C'est la réflexion qui monte aux lèvres quand on fait connaissance du Père Reneaume. Il a été ordonné prêtre en 1947. Aîné de neuf enfants, d'une famille connue, il a, très jeune, entendu l'appel de Dieu. Son séminaire à Nantes, puis à Paris, se déroulera ensuite comme " allongé " pour maladie, pendant plus de deux ans. Son ministère : dix ans secrétaire de son évêque. Onze ans aumônier de lycée dans le public, puis dans le privé à l'Institution Blanche de Castille avec 1 000 femmes ; dix ans curé de la paroisse Saint-Jacques ; vingt ans de Saint-Pasquier, le voici vicaire à Saint-Clément, et de vingt ans plus âgé que son curé. L'auteur est une forte personnalité qui n'a pas la langue dans sa poche, surtout quand il est question de la foi ou de l'Eglise. J'en ai été le témoin comme directeur du Centre de Communication de l'Ouest, quand Jacques Duquesne vint y présenter son livre sur Jésus ; son affrontement avec Antoine Reneaume m'est resté en mémoire ; si ce dernier n'est pas d'accord, il le dit, et il sait le dire. Quant à ses homélies, on y respire comme une bouffée d'air pur. Au fil du temps, il a multiplié les initiatives et, passionné de pastorale et de liturgie, s'est efforcé de vivre son sacerdoce au service de Dieu et des autres. Des rencontres avec de grands personnages (dont Jean Paul II, devant qui il dut improviser un discours à Rome, en 1983), et de nombreux engagements (dix ans chroniqueur à Famille Chrétienne) auraient pu le griser ; il préfère en sourire et citer un journaliste célèbre : Heureux qui. sait rire de lui-même, il n'a pas fini de s'amuser. APRÈS TOUT, les Mémoires d'un curé, devrait aider la réflexion de tous ceux qui veulent répondre à l'invitation de l'Eglise en s'engageant dans la nouvelle Evangélisation : savoir regarder en arrière est souvent un excellent moyen d'aller de l'avant. Jean Amyot d'Inville.